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mar 19 2010

Le parc des Everglades

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Après cet arrêt plutôt sympathique à la ferme avec le tour en airboat et après avoir vu ces mignones petites bêbêtes de relativement près (parfois à quelques centimètres de nous, derrière un grillage certes, mais quand même : c’est gros ! ;) ), le soleil ne se couchant pas encore et nous avons décidé d’aller vers l’entrée du parc des Everglades, car nous avions du bifurquer de quelques miles pour nous rendre à la ferme, et ce afin de voir si l’on ne pourrait pas faire une ou deux randonnées ou tout au moins récupérer des plans et informations pour le lendemain.

Nous nous sommes rendus au Ernest F. Coe visitor center du parc, tout proche de l’entrée (plutôt bien fait non ? :) ), grand et très ludique avec tout un tas d’informations sur les différentes espèces que l’on peut apercevoir dans le parc.

Après que l’on nous ait confirmé que l’entrée, payante, était valable 7 jours consécutifs et après avoir glané quelques informations nous sommes rentrés dans le parc, en voiture car il est lui aussi… je vous le donne en mille : IMMENSE ! Il n’y aucun hébergement dans le parc, si ce n’est une zone de camping tout au sud des Everglades. Environ 65 km séparent l’entrée du parc à Flamingo, le point le plus bas des Everglades auquel on peut se rendre avec un véhicule motorisé.

La route pour se rendre au sud, plutôt agréable :

Étrange de ne plus être entourés de gratte-ciel… ;-)

Pour nos premières rando, à Royal Palm, nous sommes chaleureusement accueillis par les reste d’une charogne d’un vautour (?), et quelques recommandations, qu’il est préférable de suivre, d’une part pour notre sécurité, et d’autre part pour notre porte monnaie :) :) (à 5000$ l’amende, ça doit en décourager plus d’un d’enfreindre le règlement!) !!

Royal Palm permet de faire deux rando sans même avoir à reprendre la voiture ;) .

La première, l’Anhinga Trail, nous mène au dessus de marécages infestés d’alligators ! Des hérons, grues cendrées, aigrettes, ibis, anhingas d’amérique (« oiseau-serpent »), tortues et tout un tas d’autres animaux nous entourent. Moment vraiment magique que de voir cette faune exceptionnellement riche dans leur habitat naturel, contrairement à la ferme où, si nous avions su, nous aurions passés beaucoup moins de temps ! Après les villes que nous avions visitées quel bonheur de retrouver enfin un peu de calme et de quiétude. Fini ce bruit incessant de circulation, d’avions et même le brouhaha ininterrompu des gens (si ce n’est LA personne qui téléphonait et ayant, à priori, un léger problème de surdité !!). Il était temps ;) .

Il ne s’agit pas en fait vraiment de randonnée mais plutôt de « balades » pour toute la famille car très courtes et très faciles d’accès. Elles ne font qu’entre 800 et 1200 mètres, mais ça peut être très long de parcourir cette distance dans un cadre pareil si l’on souhaite profiter de tout ce qui nous entoure. Tous les chemins ont été en grande partie était goudronné, ce qui est un peu dommage pour le côté naturel mais cela permet à tout le monde de s’y rendre, ou bien encore la construction de pontons en bois sur pilotis permettant de passer au dessus des zones marécageuses.

La seconde marche, Gumbo Lumbo Trail, est un sentier qui serpente à travers une sorte de jungle d’arbres, eux aussi très variés… S’il y a des connaisseurs : le gumbo lumbo (ou gommier rouge, d’où le nom de la rando), le royal palm (oui comme…, qui fait parti de la famille des arécacées (palmiers)), et tout un tas d’autres aux noms trop obscurs pour être retenus :$

Gumbo lumbo

Après cet excellent premier aperçu des Everglades nous avons continué encore un peu plus au sud pour rejoindre Pinelands trail, un sentier d’interprétation au milieu d’une forêt d’immenses pins (et inversement), de palmiers nains et de fleurs sauvages.

Les seuls pins (sur 20.000 hectares) que l’on trouve aux Everglades sont les slash pines, ou pins d’Elliott, natifs du sud-est des États-Unis et qui sont les pins les plus menacés de ce pays :

Cette promenade aurait mérité d’y passer plus de temps, mais nous commencions à être un peu fatigué par la journée :( .

Nous avons donc rejoint notre nouvel hôtel vers 18h et profité de la piscine… chauffée afin de se détendre un peu (elle était presque trop chaude… Oui, jamais contents :) ).

Puis nous sommes allés manger rapidement au « MacDo » local, le Pollo Tropical :) . Pas trop mauvais, et avec des portions… américaines !

Une bonne nuit de sommeil ne sera pas de trop après tout ça pour pouvoir attaquer une nouvelle journée dans le parc en forme.

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mar 19 2010

Everglades National Park

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L’arrêt à Miami Beach aura été court mais néanmoins suffisant si ce n’est pas pour faire Spring Break ;)

C’est loin d’être un coin déplaisant mais en terme de tourisme (le vrai, pas celui qui consiste à écumer les bars et à jouer au beach volley ;) ) l’endroit est relativement limité…

Nous quittons donc notre hôtel (snif…) à 8h et nous rendons dans un autre un peu plus bas (en bus je tiens à préciser ;) ) pour récupérer notre voiture de location, puisqu’à priori on ne la retire pas directement à l’agence, et cet hôtel sert donc d’intermédiaire… Enfin, c’est ce qui aurait du se passer ! On va dire que cet hôtel sert plutôt à rien, si ce n’est nous faire perdre une bonne heure…

En effet lorsque nous arrivons pour prendre la voiture, la réservation est introuvable (pré-payée bien entendu et avec les documents l’attestant). On nous demande d’autres numéros, que nous n’avons bien évidement pas comme ça sous la main… Je demande donc à vérifier mes mails sur leur ordinateur (parce que, bien entendu, ils ne savaient débloquer le wifi pour que nous y accédions depuis l’iPhone :) ). Bref, aucun numéro ne leur va, je leur demande de contacter l’agence de location directement, ce que la réceptionniste fait gentiment, me les passe pour confirmer quelques informations, etc. De leur côté tout est ok… mais toujours pas pour l’hôtel ! Au bout d’un bon moment, et ayant de la route à faire, je demande poliment s’il n’y aura pas une « vraie » agence à Miami Beach chez qui nous avions réservé et où nous pourrions nous rendre directement. Et là… Je n’arrive toujours pas à comprendre ! C’est tellement énorme que j’ai encore du mal avec ça… Vraiment surréaliste qu’elle ne nous l’ai pas dit 1h avant, ou ne soit pas déplacé elle-même, car oui, il y a bien au moins une agence à Miami Beach, et pas très très loin qui plus est… « Vous voyez les escaliers qui descendent au sous-sol ? Prenez-les et l’agence est là ». Je sais que l’histoire était un peu longue, mais je pense que celle là quand même, je pouvais pas ne pas la raconter ! « Merci pour tout madame !!!! »

Nous sommes donc descendu et 5 minutes après nous avions notre voiture ! Unbelievable ! :)

Une jolie Chevrolet Cobalt rouge (la plus petite voiture que nous pouvions louer et qui correspond, en taille, à une berline plus que correct chez nous), automatique bien entendu, et sans aucun signe (autocollants ou autre) distinctif indiquant qu’il s’agit d’une voiture de location (sinon leur contenu ne fait pas long feu nous dit-on… on veut bien les croire !).

A 10h nous prenons enfin la route direction les Everglades !

En dehors du GPS légèrement capricieux (il faut « juste » tenir appuyer sur l’écran tout le long du trajet… heureusement que j’ai un copilote :) ) et d’un peu d’appréhension de conduire aux Etats-Unis avec les quelques différences de code de la route par rapport à chez nous (enfin il faut toujours éviter les autres voitures, les passants, s’arrêter lorsque le feu est rouge… il y a quand même des choses immuables !), et le fait qu’une automatique ne se conduise pas du tout pareil qu’une boite manuelle, tout se passe bien ! Les américains sont même incroyablement calmes et cordiaux au volant. Par exemple à un carrefour lorsque 2 routes se croisent, ils aiment bien mettre 4 stop (au lieu de 2 et une voie prioritaire par exemple ! ou des feux…)., et bien là chacun passe tour à tour et personne n’essaye de s’engager si ce n’est pas à lui ! A retenir pour chez nous :) . Par contre le mythe comme quoi ils respectent les limitations de vitesse est totalement faux ! Déception :(

Bref, nous arrions à Florida City vers 11h30 où nous trouvons le Visitor Center pour prendre des renseignements sur les environs, nous mangeons rapidement et partons pour une ferme, la « Alligator Farm » pour être exact ;) . Nous avons nos vrais touristes et un tour donc en Airboat (oui ça fait mieux que « en hydroglisseur »).

C’était plutôt marrant il faut bien le reconnaître, d’autant que notre « chauffeur », ou plutôt pilote s’est amusé plusieurs fois à nous faire faire des 360 à pleine vitesse ;)

Le petit reproche (vous nous avez déjà entièrement satisfait ??), c’est le bruit ! Les casques sur la photo ce n’était pas pour décorer ;) . Ca souffle ces hélices, et je ne sais pas quelle vitesse nous atteignons sur ces engins mais au raz de l’eau ça donne un effet assez grisant.

Ensuite pour le même prix (:s) nous avons eu droit à la visite de la ferme, et nous ne nous sommes pas fait prier. Pas mal d’espèces que l’on peut trouver en Floride d’oiseaux, de reptiles et de mamifères, et un nombre impressionnant d’alligators et de crocodiles de toutes tailles et couleurs. Place aux images (après tout ce texte !).

Plusieurs spectacles ont lieu dans l’après-midi avec des serpents, des alligators, etc. Il s’agit en fait plutôt de les nourrir à chaque fois qu’un show à proprement parler ;)

Voilà pour ce billet, mais la journée n’est pas finie ;)

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mar 18 2010

Miami Beach et Miami Heat !

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7.50am : levé sous le soleil, pas encore réhabitués à le voir ;)

La vue depuis l’appart’ est décidément bien sympa, non ?

L’épisode de la veille n’étant pas encore totalement oublié, nous décidons d’essayer de trouver un célèbre serial killer qui sévirait dans le coin… et qui pourrait, pourquoi pas, nous rendre un petit service :) Nous partons donc sillonner (à pieds :) ) le nord de Miami Beach au sein de quartiers qu’on ne peut qualifier, même avec la plus mauvaise foi du monde, de désagréable, loin de là ! Certains lotissements se payant même le luxe d’avoir une entrée gardée et sécurisée.

Alors que nous risquons notre vie à chaque instant, toujours pas de trace de… l’endroit que nous recherchons, et de nombreux animaux sauvages tentent de s’en prendre à nous, peut-être pour protéger ce secret.

Nous ne sommes donc peut-être plus très loin et la police veille au grain… et pas avec des 306 breaks ;-)

Les américains ne semblent décidément pas connaître les « petites » voitures ! Tout ce que nous voyons ce sont des Corvette, Cadillac, BMW, Lexus, Porsche, Camaro, etc.

Bref, on parle, on parle, mais nous ne l’avons toujours pas trouvé ! Nous continuons donc encore un peu avant d’abandonner… Et là, en passant sur un pont la vue juste devant nous nous est étrangement familière !

Ce qui est confirmé par le nom du quartier dans lequel vivrait le Bay Harbor Butcher…

Et en s’approchant… Oui ! C’est bien ça ! L’appartement de Dexter, juste là ! :-)

Mais il était malheureusement (?) au boulot ce jour là…

Impression assez étrange de venir sur ce lieu qui a si souvent servi de décor à la série (à chaque fois que l’on voit le générique déjà !). Tout contents, nous retournons vers le sud de Miami Beach en passant par le Visitor Center, ouvert cette fois ci, et où nous prenons quelques renseignements (auprès de Monique… une québécoise célèbre qui figure même dans le Routard :$) notamment pour nous rendre dans Miami le soir même. Et puis nous partons refaire un tour sur Lincoln Road où nous étions la veille au soir (suivez un peu !) pour manger un morceau dans un restau mexicain, loin d’être fameux, mais où les serveurs racontent sans se faire prier leur vie, et celles de leur colloc’ (un toulousain etc., je vous épargne l’histoire, mais c’est pour souligner à nouveau que les serveurs essaient d’être un peu plus conviviaux qu’en France !).

Oui, le gars sur la fontaine, c'est fait exprès !

Nous sommes bien à Miami Beach, pas de doute possible ;)

Nous passons par Lummus Park, parc dédié au sport, pas ce qu’il y a de plus joli… mais quelques maisons aux alentours valent, elles, le détour. Presque tout dans Miami Beach est à la fois en anglais et en espagnol et il n’est pas rare d’entendre parler cette langue (voire plus que l’anglais !). Nous croisons pas mal de français également, qui se repèrent assez facilement… ;-) . Et c’est marrant de passer à côté d’un groupe d’américain en train de critiquer un groupe de français, ne sachant pas que nous sommes français nous-mêmes :) .

Après que deux gars aient voulu abuser de notre bon cœur (ha ha ha ! :) ) en essayant de nous soutirer quelques dollars avec toujours de bonnes d’excellentes histoires (dont celle où sa femme attend dans la voiture, sur le point d’accoucher, mais plus d’essence et pas d’argent pour faire le plein… si un jour ça vous arrive vraiment, trouvez autre chose pour demander de l’argent, ça ne marche pas, on l’a revu 2 bonnes heures après dans le quartier :D ). On leur aurait presque donné un petit quelque chose pour nous avoir fait rire… Mais comme nous l’avions vu chaque dollar est précieux ! ;-) , nous nous rendons là où se trouvent toute la jeunesse (et pas que en fait :) ) de Miami Beach et de ceux qui fêtent Spring Break  :  la plage et ses nombreux terrains de volley en face des cafés/restaurants afin de pouvoir bien se montrer ;)

Quelques postes de secours… colorés et chacun avec une forme particulière :

Des surfeurs attendent la vague…

La pointe sud de Miami Beach avec ses grandes tours bordant la plage, avec vue sur Miami

Nous remontons Ocean Drive pour voir quelques uns des édifices les plus représentatifs de l’Art Deco District construits par de célèbres architectes (Hohauser notamment, mais si il est connu ! ;) ).

Majestic - Albert Anis (1940)

Waldorf Towers (1935)

Breakwater - Anton Skislewicz (1939)

Et voici la villa du célèbre (quand même cette fois-ci non ?? ;) ) couturier italien, Gianni Versace, devant laquelle il fut assassiné en 1997.

A 16h30 nous attendons le bus pour nous rendre à l’AAA… oui, l’American Airlines Arena, arène omnisports bien connue des fans de NBA, pour voir l’un des grands évènements de la saison : l’affrontement des Heat face aux Magic ! Après une bonne heure de trajet (ah les bus… ;) ), nous y voilà ! L’extérieur est déjà impressionnant

et sous bonne garde… Mais alors l’intérieur… HUGE ! 19.600 places en configuration basket. On ne plaisante pas avec ça là bas !

Et le match a été tout simplement énorme. Lorsque l’arène s’est remplie l’ambiance était survoltée (oui, énorme aussi ;) ), avec prolongation à 95-95 pour finir 102-108 pour Orlando, mais Miami est loin d’avoir démérité et Wade a montré tout ce qu’il savait faire, contrairement à Howard, loin d’être mauvais, mais pas en grande forme ce soir là :) . Je n’ai malheureusement pas pu rentrer mon reflex (« professional camera »… pff, je t’en foutrais moi !) mais on a quand même quelques clichés, et au moins j’ai pu mieux suivre le match autrement que derrière mon viseur :)

10.15pm, fin du match !

Attente du bus une petite heure (décidément… après on va nous dire qu’on aime pas les transports en commun mais bon, on peut trouver de bonnes raisons non ??), pas très très bien organisé pour le coup. Enfin, un fan m’a raconté sa vie (ses 26 matchs de la saison, ses voyages, etc.) en attendant. Finalement les français ne sont pas si mal vus ;) et quelques uns de chers compatriotes attendaient également le bus. Le voilà enfin, et après un trajet bien entassés (oui c’est le mot…) les uns sur autres (je ne pensais pas que tant de personnes tenaient dans un bus, jamais vu ça !), nous avons pu rejoindre l’hôtel (et sans nous être fait extorquer 10$ cette fois ! Comment ça je l’ai en travers ?? Mais pas du tout…) et dormir quelques heures avant de prendre la route (oui, fini les transports en commun ! ;) ) le lendemain pour aller un peu plus au sud de la Floride et nous éloigner de la civilisation autant que possible :) .

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