Le parc des Everglades
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Après cet arrêt plutôt sympathique à la ferme avec le tour en airboat et après avoir vu ces mignones petites bêbêtes de relativement près (parfois à quelques centimètres de nous, derrière un grillage certes, mais quand même : c’est gros ! ), le soleil ne se couchant pas encore et nous avons décidé d’aller vers l’entrée du parc des Everglades, car nous avions du bifurquer de quelques miles pour nous rendre à la ferme, et ce afin de voir si l’on ne pourrait pas faire une ou deux randonnées ou tout au moins récupérer des plans et informations pour le lendemain.
Nous nous sommes rendus au Ernest F. Coe visitor center du parc, tout proche de l’entrée (plutôt bien fait non ? ), grand et très ludique avec tout un tas d’informations sur les différentes espèces que l’on peut apercevoir dans le parc.
Après que l’on nous ait confirmé que l’entrée, payante, était valable 7 jours consécutifs et après avoir glané quelques informations nous sommes rentrés dans le parc, en voiture car il est lui aussi… je vous le donne en mille : IMMENSE ! Il n’y aucun hébergement dans le parc, si ce n’est une zone de camping tout au sud des Everglades. Environ 65 km séparent l’entrée du parc à Flamingo, le point le plus bas des Everglades auquel on peut se rendre avec un véhicule motorisé.
La route pour se rendre au sud, plutôt agréable :
Étrange de ne plus être entourés de gratte-ciel…
Pour nos premières rando, à Royal Palm, nous sommes chaleureusement accueillis par les reste d’une charogne d’un vautour (?), et quelques recommandations, qu’il est préférable de suivre, d’une part pour notre sécurité, et d’autre part pour notre porte monnaie
(à 5000$ l’amende, ça doit en décourager plus d’un d’enfreindre le règlement!) !!
Royal Palm permet de faire deux rando sans même avoir à reprendre la voiture .
La première, l’Anhinga Trail, nous mène au dessus de marécages infestés d’alligators ! Des hérons, grues cendrées, aigrettes, ibis, anhingas d’amérique (« oiseau-serpent »), tortues et tout un tas d’autres animaux nous entourent. Moment vraiment magique que de voir cette faune exceptionnellement riche dans leur habitat naturel, contrairement à la ferme où, si nous avions su, nous aurions passés beaucoup moins de temps ! Après les villes que nous avions visitées quel bonheur de retrouver enfin un peu de calme et de quiétude. Fini ce bruit incessant de circulation, d’avions et même le brouhaha ininterrompu des gens (si ce n’est LA personne qui téléphonait et ayant, à priori, un léger problème de surdité !!). Il était temps .
Il ne s’agit pas en fait vraiment de randonnée mais plutôt de « balades » pour toute la famille car très courtes et très faciles d’accès. Elles ne font qu’entre 800 et 1200 mètres, mais ça peut être très long de parcourir cette distance dans un cadre pareil si l’on souhaite profiter de tout ce qui nous entoure. Tous les chemins ont été en grande partie était goudronné, ce qui est un peu dommage pour le côté naturel mais cela permet à tout le monde de s’y rendre, ou bien encore la construction de pontons en bois sur pilotis permettant de passer au dessus des zones marécageuses.
La seconde marche, Gumbo Lumbo Trail, est un sentier qui serpente à travers une sorte de jungle d’arbres, eux aussi très variés… S’il y a des connaisseurs : le gumbo lumbo (ou gommier rouge, d’où le nom de la rando), le royal palm (oui comme…, qui fait parti de la famille des arécacées (palmiers)), et tout un tas d’autres aux noms trop obscurs pour être retenus :$
Après cet excellent premier aperçu des Everglades nous avons continué encore un peu plus au sud pour rejoindre Pinelands trail, un sentier d’interprétation au milieu d’une forêt d’immenses pins (et inversement), de palmiers nains et de fleurs sauvages.
Les seuls pins (sur 20.000 hectares) que l’on trouve aux Everglades sont les slash pines, ou pins d’Elliott, natifs du sud-est des États-Unis et qui sont les pins les plus menacés de ce pays :
Cette promenade aurait mérité d’y passer plus de temps, mais nous commencions à être un peu fatigué par la journée .
Nous avons donc rejoint notre nouvel hôtel vers 18h et profité de la piscine… chauffée afin de se détendre un peu (elle était presque trop chaude… Oui, jamais contents ).
Puis nous sommes allés manger rapidement au « MacDo » local, le Pollo Tropical . Pas trop mauvais, et avec des portions… américaines !
Une bonne nuit de sommeil ne sera pas de trop après tout ça pour pouvoir attaquer une nouvelle journée dans le parc en forme.